La sportive des Collines
La championne Lynda Gingras : « Garder un équilibre », comme devise
L’athlète des Collines, Lynda Gingras, qui sort de six mois très actifs sportivement, se prépare pour le demi-marathon du Mont-Tremblant le 13 août prochain. Elle revient aussi sur son bilan semestriel qui l’a vue remporter l’épreuve-reine Canada Woman Xtreme le 1er juillet dernier au Lac-Mégantic, au terme de 4 km de nage, 180 km à vélo et un marathon de 42 km avec 3 500 mètres de dénivelé.
Depuis le marathon de Boston (17 avril 2023), vous avez participé aux triathlons de Mégantic et de Gatineau ainsi qu’au Marathon d’Ottawa comme pace bunny (lapin de cadence). Quel bilan en tirez-vous ?
Mes quatre derniers mois ont été énormément occupés, pas seulement au niveau sportif, mais aussi au niveau personnel et professionnel. Mon bilan, c’est que tout ça est possible si je parviens à être bien entourée, et aussi à garder un équilibre.
Il m’est important de garder de la place pour le sport, l’entraînement, ma santé physique et mentale, même si c’est dans une moindre mesure. Le sport et des activités comme être lapin de cadence au marathon d’Ottawa est aussi quelque chose de très agréable, des activités qui nous permettent de connecter avec les gens et donc de garder un équilibre.
Vos poumons ont-ils souffert de la qualité de l’air (feux de forêt) ?
Pas trop, mais j’ai fait très attention pour ne pas m’entraîner à l’extérieur quand la qualité de l’air était mauvaise. J’étais très très très contente que la qualité de l’air soit bonne à Mégantic et Gatineau.
Votre entraînement, est-ce une « révolution permanente » ou un work in progress sobre et stable que vous agrémentez avec parcimonie ?
Un peu des deux… On continue d’appliquer la recette gagnante qui, pour moi, se résume bien souvent à s’entraîner pour le plaisir, avec des gens qui sont meilleurs que moi.
J’aime m’inspirer de lectures et des programmes d’entraînement des autres, j’aime avoir des entraîneurs compétents qui me guident, sans avoir un horaire très rigoureux et rigide. Je connais les concepts de base de l’entraînement, je suis assez disciplinée de nature, et j’aime m’entraîner, donc ce sont des facteurs qui contribuent à mon succès, je crois. Ça, et sûrement aussi une prédisposition génétique favorable.
L’expérience d’être lapin au marathon, qu’est-ce que ça vous apporte sportivement et personnellement ?
C’est tellement plaisant de permettre à d’autres de repousser (ou découvrir) leurs limites. Leur témoignage de reconnaissance nous pousse à vouloir recommencer chaque année.
Diriez-vous que l’explosivité du sprint requiert d’être jeune, mais qu’en revanche, en endurance, la maturité bonifie le (la) marathonien(ne) ?
Oui, c’est une généralité qui est sûrement corroborée par de nombreuses données, surtout pour des athlètes « groupe d’âge ». Toutefois, je pense qu’il y a aussi un aspect de prédisposition génétique, peu importe l’âge, qu’il faut considérer, surtout si on parle d’athlètes « élite ».
Quelles seront vos prochaines échéances ?
Le demi-marathon du Mont-Tremblant le 13 août, le marathon P’tit train du Nord (fin septembre et le 1er octobre). Au niveau international, en 2024, il y aura l’Ironman (un triathlon) en Nouvelle-Zélande : c’est le Championnat du monde de 70.3 (ce sont les miles de la distance totale soit 113 km).
Enfin, je veux organiser un petit triathlon amical, « maison » (pas de chrono), un demi (un 70.3, donc 2 km de nage, 90 km à vélo, 21 km de course à pied) pour tous ceux qui auraient voulu participer au triathlon de Mont-Tremblant, ou qui aimeraient essayer cette distance. On prévoit de faire ça la semaine prochaine. Que les personnes intéressées n’hésitent pas à communiquer avec moi à la page Facebook Club de Triathlon Outaouais.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Sports
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Gatineau Loppet : des fondeurs de 20 pays différents seront présents
La 46e Gatineau Loppet se tiendra les 17 et 18 février à travers le parc de la Gatineau comme toujours. …
Fat-Fest du Harfang 2024 : Le plus grand rassemblement de fatbike en Outaouais
Le Fat-Fest du Harfang est de retour ce samedi, 27 janvier 2024 pour rassembler les amateurs de fatbike de tous niveaux …